Syliam-Fowx

Le renard qui possèdait une lettre en trop

Vendredi 14 mai 2010 à 16:15

Vendredi 14 mai 2010 à 16:16

Vendredi 14 mai 2010 à 16:42

Vendredi 14 mai 2010 à 16:47

Vendredi 14 mai 2010 à 17:31

 
 
C'est la cacophonie de ton silence,
qui provoque le fracas assommant de mes larmes.
C'est le regard de tes yeux clos,
qui me transperce,
tel un aveugle ne voyant,
la balle qui va lui briser le coeur.
C'est ton dos tourné contre notre avenir,
qui me laisse deviner ton visage,
souriant doucement de notre minable passé.
Ce sont tes mots vides de toutes lettres,
qui explique mon incompréhension.
J'ai perdu la raison,
à voir qu'il n'y en avait aucune,
à ton abandon si flagrant,
si soudain, si déroutant.
On justifie toujours la vie,
et toi tu n'argumentes même pas l'amour,
ton corps léger de tout sentiment,
en toi le froid est si évident.
Mes secrets se replient,
la clef n'était que ton sourire,
et rien d'autre que le tien.
Pose ta paume sur mes yeux,
dis-moi,
que ce n'était qu'un rêve.
Et si je n'y crois pas,
rappelle-moi ma naïveté,
fais résonner,
intérieurement,
ton éloignement.
Fais-moi entendre le malheur,
peut-être enfin pourrai-je le comprendre.
Dans chacune de mes larmes,
le reflet de nos souvenirs,
qui s'écroulent sur le plancher,
qui s'étalent piètrement,
qui m'expose le pathétique,
que comportait notre relation.
Et d'ailleurs, existions-nous,
autrement que séparément?
A-t-on déjà été uni,
par un quelconque lien subliminal?
As-tu déjà souri,
en recevant mon amour.
As-tu déjà frissonné,
tel que moi je l'ai fait?
As-tu déjà entamé,
une nouvelle page de ta vie,
oubliant tout ce que je peux te donner,
encore, maintenant, et plus tard.
Quitte-moi,
si c'est ton c½ur qui le pense,
le mien ne songe jamais,
il se contente de te ressentir,
il oublie toute fonction,
et préférait omettre la respiration,
que d'encaisser ta brisure.

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