Syliam-Fowx

Le renard qui possèdait une lettre en trop

Dimanche 11 octobre 2009 à 21:25

Dimanche 11 octobre 2009 à 21:31

Mercredi 14 octobre 2009 à 21:13

Mercredi 14 octobre 2009 à 21:15


Je suis tombée,
oui j'ai chuté.
Pourtant j'avais cette
impression,
d'avancer. Plus qu'une
impression,
j'avançais,
à présent à l'imparfait.
Je marchais droit,
sur le chemin filant,
et presque entraînant,
de la vie.
Oui mais les poutres sont droites. Les cordes sont droites. Les fils tendus sont droits...
Est-ce une raison pour ne pas en tomber ?

Est-ce une raison pour en tomber ?
Et bien je m'en fou de la raison,
j'ai plongé,
replongé,
dans ce Gouffre,
du resserrement,
sur soi-même et de l'âme.
Il y aurait des sorties,
mais pas de secours.
Alors, de peur, je ne les
emprunte pas.
Je chute, je chute,
encore et jamais.
Le néant est l'encore, le toujours,
et surtout; le Jamais.
Valeur de prédilection,
des labyrinthes qui me
prennent.
Telle une vague incandescente,
Ne me consume pas l'Esprit, si vite.

Mercredi 14 octobre 2009 à 21:15


Cette étoffe contre ma peau,
illusion soleil levant,
il n'est pas si tôt,
Restons vivants.
Un vaste regard,
omniprésence,
défaillance,
errance,
Jouons le hasard.
Mes mains palpitent,
tiens-je mon c½ur entre?
Mon c½ur s'agrippe,
Mais tout s'effrite,
j'ai réduit son milieu,
en un vaste champ de cendres.
Il hurle,
non il crie,
il parle,
je crois qu'il... murmure.
Et si je dois saisir une main,
ne pas saisir ma deuxième,
mais la sienne,
juste, la sienne.
Et si sa seconde enserre une autre,
Juste, refermer les yeux,
et laisser mon âme flotter au vent.
Juste, savourer,
le doux parfum s'évaporant,
de son corps chaud.
Illusion de plus,
puisque son regard n'est que glace.
Alors, juste, espérer,
telles que les années écoulées,
avant son arrivée,
telles que celles qui se perdront,
après son abandon.
Espérer, que la perte soit faible,
et le sang se déversant,
symbole d'une naissance,
d'une mort,
et d'une vie,
les miennes.
Le corps en croix,
je tomberai,
une ultime fois,
et je t'aimerai,
comme un mort n'a jamais aimé,
comme un vivant n'a jamais compris.
Je te décrirai le tunnel,
et toi tu rigoleras,
Que racontes-tu,
t'exclameras-tu.
Mais je t'explique,
comment je meurs,
sourirais-je.
Tes yeux s'exorbiteront,
Tes doigts seront tendus,
et ton visage déformé.
Mais que fais-tu,
demanderai-je.
J'ai peur,
expliqueras-tu.
Et moi je pleure,
Moi je te quitte,
je t'abandonne.
Noue ta main à la mienne,
supplieras-tu.
Je ne nouerai que mon amertume,
pour que tu regrettes,
d'être cet ange,
pour que tu comprennes,
la solitude entourée,
que j'ai toujours connue,
lorsque je ne connaissais pas ton regard,
lorsque celui-ci s'est dévié pour m'éviter,
lorsque celui-ci a pénétré les yeux d'une autre.
Reste, je t'aime.
Garde tes diamants amoureux,
je les rejette d'un air dédaigneux,
vois-tu.
Mais où vas-tu,
t'entêteras-tu.
Là où les gens n'ont plus de c½ur,
seul chemin au bonheur.
Je vais là où personne n'a jamais volé,
je vais là où ton sourire m'abandonnera
Je vais là où je te quitte,
Adieu.

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