Cette croix au loin.
Les mains dans l'esprit,
Une vide impression.
Je recule,
patience,
j'y arrive.
Le regard au ciel,
les pieds trop à terre.
Suis-je si grande?
Du gris sur le chemin,
est-ce mon c½ur ou le bitume?
Je n'ai pas assez de dents,
pour croquer la vie à pleine.
Tu m'as oubliée, pas vrai?
J'ai beau hurler,
et pourtant j'ai gratté la terre,
la lune est ta maison.
Le seul souvenir que j'ai de toi
est ton absence.
Où est ton sourire
parmi tous ces débris?
Peut-être cette peau de banane.
Un manque.
Est-ce toi ou tes bras?
Tu avais un rôle,
ton épée est tombée.
Un profond trou,
j'eus cru l'avoir rempli !
Tout le monde n'y pourra rien,
tout le monde ne remplace personne.
Oh, ils sont sympathiques tu sais,
j'ai quelques tendresses à leur égard.
Aimes-tu le blanc et les baisers, toi?
J'ai mal au regard,
j'ai cru que tu étais dans le soleil.
La noirceur des nuages,
l'orage n'est pas si violent.
Mais les herbes tremblent,
à cause de toi.
Ne te fiche pas du temps.
Le mien passe trop péniblement.
Laisse-moi à présent.
J'en ai trouvé des mieux.
J'en ai trouvé des courageux.
J'en ai trouvé des aimants.
Va-t-en, je n'ai plus besoin.
Enfonce-toi sous la croix.
Les mains dans l'esprit,
Une vide impression.
Je recule,
patience,
j'y arrive.
Le regard au ciel,
les pieds trop à terre.
Suis-je si grande?
Du gris sur le chemin,
est-ce mon c½ur ou le bitume?
Je n'ai pas assez de dents,
pour croquer la vie à pleine.
Tu m'as oubliée, pas vrai?
J'ai beau hurler,
et pourtant j'ai gratté la terre,
la lune est ta maison.
Le seul souvenir que j'ai de toi
est ton absence.
Où est ton sourire
parmi tous ces débris?
Peut-être cette peau de banane.
Un manque.
Est-ce toi ou tes bras?
Tu avais un rôle,
ton épée est tombée.
Un profond trou,
j'eus cru l'avoir rempli !
Tout le monde n'y pourra rien,
tout le monde ne remplace personne.
Oh, ils sont sympathiques tu sais,
j'ai quelques tendresses à leur égard.
Aimes-tu le blanc et les baisers, toi?
J'ai mal au regard,
j'ai cru que tu étais dans le soleil.
La noirceur des nuages,
l'orage n'est pas si violent.
Mais les herbes tremblent,
à cause de toi.
Ne te fiche pas du temps.
Le mien passe trop péniblement.
Laisse-moi à présent.
J'en ai trouvé des mieux.
J'en ai trouvé des courageux.
J'en ai trouvé des aimants.
Va-t-en, je n'ai plus besoin.
Enfonce-toi sous la croix.